Programme de la Semaine anticoloniale et antiraciste 2016

Le semaine anticoloniale et antiraciste organisée à Paris et région parisienne aura lieu cette année entre le 5 et le 20 mars 2016. En ouverture, le vendredi 26 février, sera célébré le 40e anniversaire de la fondation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Comme chaque année, un salon du livre anticolonial sera tenu les 5 et 6 mars et des prix seront décernés aux ouvrages qui auront contribué à faire connaître une dimension de la lutte anti-coloniale.

VENDREDI 26 FÉVRIER 18h : 40 ans d’occupation marocaine du Sahara Occidental : La lutte du peuple sahraoui pour son indépendance

Ouverture de la Semaine anticoloniale et antiraciste

Inscription souhaitée à international@pcf.fr

40ème ANNIVERSAIRE DE LA REPUBLIQUE ARABE SAHRAOUIE DEMOCRATIQUE (RASD) proclamée le 27 février 1976

Les 40 ANS DE LUTTE DU PEUPLE SAHRAOUI POUR LIBERER SON PAYS DU COLONIALISME MAROCAIN

Avec la participation notamment de :

Lydia Samarbakhsh relations internationales du PCF

Oubbi Bouchraya représentant du Front Polisario en France

Jean-Paul Lecoq, Maire PCF de Gonfreville l’Orcher (ville jumelée avec le camp de réfugiés de J’Réfia au Sahara Occidental), ancien député

Michèle Decaster, du mouvement de solidarité avec les Sahraouis

Henri Pouillot, président du Réseau Sortir du Colonialisme »

Espace Oscar Niemeyer

2 place du Colonel Fabien Paris 19è Métro Colonel Fabien

Inscription souhaitée à international@pcf.fr

SAMEDI 5 & DIMANCHE 6 MARS : SALON ANTICOLONIAL

Programme en ligne à la rubrique Salon Anticolonial

Rencontres, débats, expositions, stands de la solidarité internationales, performances.

Prix du Colonialiste

Prix de la Fondation Frantz Fanon

Prix du Livre Anticolonial

La Bellevilloise 21 rue Boyer Paris 20è Métro Gambetta ou Ménilmontant

Samedi 5 Mars

20h30 L’Espèce Humaine Extraits du livre de Robert Antelme choisis par Olivier Lecour Grandmaison politologue, philosophe et enseignant & Maylis Bouffartigue

Il n’y a pas des espèces humaines, il y a une espèce humaine.— En réduisant l’Homme à son besoin le plus radical, celui de sa propre survie, les SS révélèrent malgré eux et au contraire de leur projet génocidaire, l’unité de l’espèce humaine. Robert Antelme a (sur)vécu un an dans les camps de concentration nazis. L’inimaginable expérience d’un homme, parmi d’autres, réduit à l’irréductible est transmise par sa langue, celle des camps, celle de ceux qui survivent. Ces mots sont mis en plateau dans cette création portée par la nécessité de la transmission de cette pensée qui montre par miroir ce qui nous unit tous.

Compagnie Monsieur-Madame

La Parole Errante 9 rue François Debergue Montreuil Métro Croix de Chavaux Entrée 10 euros

Dimanche 6 mars

16h L’Espèce Humaine Extraits du livre de Robert Antelme choisis par Olivier Lecour Grandmaison & Maylis Bouffartigue

Compagnie Monsieur-Madame à La Parole Errante

9 rue François Debergue Montreuil Métro Croix de Chavaux

Entrée 10 euros

LUNDI 7 MARS

19h La situation en Afrique du Nord cinq ans après les soulèvements des peuples, en écho au contexte social actuel au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Soirée organisée par l’Alternative Libertaire

Espace Louise Michel

42 ter rue des Cascades Paris 20è Métro Jourdain

19h Colonisations et processus d’indépendance dans les Caraîbes » : Cuba, Haïti, Guadeloupe et Puerto Rico. Spécificités et traits communs au colonialisme français, espagnol et étasunien dans les Caraïbes

El Otro Correo

Salle des expositions

8 rue de la Banque Paris 2è

Métro Bourse

MARDI 8 MARS

19h Femmes en résistance Les Femmes Afars de Djibouti et les veuves des mineurs de Maricana en Afrique du Sud

AFASPA

Salle des expositions

8 rue de la Banque Paris 2è

Métro Bourse

19h Xinjiang/Turkestan oriental : Territoire sous pression Portraits de Ouïghour-e-s. Visages d’un peuple .

C’était au cours de l’année 2008.

Un voyage au cœur du Xinjiang/Turkestan oriental, à l’extrême Ouest de la Chine. Je découvre un territoire sous pression, qui ne fait pas la une des grands médias. Je découvre un peuple qu’on connaît si peu. Et qui subie une violente politique d’assimilation. Une colonisation de l’intérieur.

Je rencontre les Ouïghour-e-s.

Située sur l’ancienne route de la soie, la région est très convoitée pour ses ressources (hydrocarbures -pétrole, gaz naturels-, forêt, terres cultivables) par le gouvernement central chinois qui s’est lancé dès 1950 dans une politique d’émigration massive de hans vers la région (l’objectif est de coloniser le territoire et faire pression démographique). En 1955, les hans représentent 5% de la population sur ce territoire qui s’étend sur 1,6 millions de km². Plus de quarante ans plus tard, ils représentent 49% de la population du Xinjiang.

De grands projets d’infrastructures, voient le jour, imposés par le gouvernement central chinois au profit du développement économique de la chine centrale et de l’est. Des projets d’aménagement urbains mutilent l’organisation socio-spatiale des villes traditionnelles et redessinent des espaces sous surveillance.

La répression religieuse et la restriction de culte y est monnaie courante : le choix des imams s’effectue désormais par le gouvernement central chinois, l’accès aux mosquées est limité voire interdit (pour les moins de 18 ans), le port du voile pour les femmes et l’enseignement du Coran sont soumis à une étroite surveillance et encadré par une réglementation très restrictive qui criminalise des pratiques religieuses traditionnelles ( les Ouïghour-e-s pratiquent un Islam sunnite de rites hanéfite, influencé par le soufisme). « Femmes et filles, ôtez votre voile et cessez de perturber la société civilisée moderne ! » (panneau de propagande, la photo a été diffusée en 2011 par le site local Uighurbiz).

Portraits de Ouïghour-e-s. Visages d’un peuple réhabilite quelques uns d’entre eux, dans leur quotidien. Leur humaine quotidienneté.

Coloniser un territoire, c’est coloniser des corps dans l’espace, des identités sociales et spatiales.

Ici, je m’attache à montrer des visages,

Ici, je m’attache à réhabiliter des corps dans leur espace,

des trajectoires de vie.

Pour un peuple opprimé, quelques images, qui les rendent visibles.

Photographies de Samia El Ouazzani, rencontre, débat

Set du slammeur Lord Eraze

MERCREDI 9 MARS

20h Qui a tué Ali Ziri ? film de Luc Decaster

Ciné Club de l’AFASPA

En présence de Omar Slaouti, du Comité Vérité & Justice pour Ali Ziri Ali Ziri, un homme de 69 ans, décède le 11 juin 2009 après son interpellation par la police nationale à la suite d’un contrôle routier. « Arrêt cardiaque d’un homme au cœur fragile », déclare le Procureur de Pontoise. Un collectif d’Argenteuillais demande une contre-expertise. Deux mois plus tard l’institut médico-légal révèle 27 hématomes sur le corps d’Ali Ziri.

Pendant cinq années le cinéaste a suivi les pas de ceux qui demandent « Justice et vérité » après cette mort, ignorée des médias.Luc Decaster s’est attaché à représenter ce qu’une telle affaire suscite à l’intérieur d’une ville de banlieue ordinaire. Le cinéaste suit les échanges dans les rues de la ville, les entretiens avec les avocats, comme les réunions internes du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri ».

Au fil de la dramaturgie du film, des retournements de situations, se révèlent des personnalités étonnantes d’ingéniosité. Par-delà les échanges, le film interroge la justice française et ses incohérences lorsque des policiers sont mis en cause.

Cinéma La Clef

34 Rue Daubenton Paris 5è Métro Daubenton

Tarif 5 euros

18h Jean Genet l’anticolonialiste

Présentation du livre Miracle de Jean Genet de Brigitte Brami éditions L’Harmattan

Bistrot littéraire Les Cascades

82 rue des Cascades Paris 20è Métro Jourdain

19h L’égalité à l’épreuve du racisme et du sexisme

avec Monique Crinon du C.F.P.E.

Salle des mariages

8 rue de la Banque Paris 2è Métro Bourse

JEUDI 10 MARS

18 h Les luttes sociales au Maghreb

Proposé par le FUIQP et l’AMDH

ATMF

10 Affre Paris 18è

Métro Château Rouge

19h Décoloniser les imaginaires : Racisme et Colonialisme

Table ronde animée par Françoise Vergès, Fania Noël et Patrick Farbiaz

Confluences Lieu d’engagement artistique

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

19h30 Projection-débat « On l’appelle Tom », sur la vie de Stanislaw Tomkiewicz

Organisé par l’UJFP, en présence de sa fille, Catherine Tomkiewicz, membre de l’UJFP.

Survivant du ghetto de Varsovie, il a été soigné du typhus et de la tuberculose à la Libération. Venu en France, Tomkiewicz a fait des études en médecine et a passé le reste de sa vie à soigner les autres. Militant du PCF, il a soutenu toutes les causes anticolonialistes, de l’Algérie à la Palestine.

La projection sera suivie d’un débat animé par le réalisateur, Daniel Kupferstein, ainsi que par Catherine Tomkiewicz, fille de Stanislaw Tomkiewicz et membre de l’UJFP.

Participation aux frais : 5,00 €

CICP

21 ter rue Voltaire Paris 11è

M° Rue des Boulets

19h Petite histoire des colonies françaises / Réunion-débat proposée par Les Ami-e-s du Monde Diplomatique

Invité : Grégory Jarry, auteur avec Otto T.de la B.D. ’Petite histoire des colonies françaises » aux éditions FLBLB

Petite histoire des colonies françaises par Gregory Jarry et Otto T. Editions FLBLB

Créateur avec Otto T. des éditions FLBLB qu’ils dirigent ensemble depuis 2000, Grégory Jarry est également auteur de bande dessinée, de roman-photo, de flip books.

En 2006, alors qu’un ministre suggérait d’enseigner les « aspects positifs de la colonisation », Grégory Jarry et Otto T. constatent à quel point ceux-ci sont méconnus. Ils entament alors la série Petite histoire des colonies françaises, afin de rafraîchir les mémoires et rendre intelligibles les enjeux de la colonisation, d’une façon pédagogique, illustrée, documentée et distrayante.

Si la France occupe aujourd’hui un rang de première catégorie parmi les nations du monde, c’est qu’elle a su, par le passé, prendre part à la plus belle des entreprises humaines : la Colonisation. Cette histoire, que vous connaissez peut-être mal, nous a permis de manger des citrons et des bananes en toutes saisons depuis des générations.

Les colonies françaises racontées par le général de Gaulle, de l’Amérique française à l’Empire d’Afrique, d’Asie et d’Océanie, en passant par la décolonisation, la Françafrique sans oublier les immigrés, l’intégrale de ce qui s’est réellement passé car ça finira forcément par se savoir un jour  !

Plus de 600 pages d’ironie cinglante et de coups de crayon ravageurs qui réduisent en poussière les supposés « bienfaits » de « l’oeuvre coloniale ».

(Le Monde diplomatique)

La Belle Etoile

Cie Jolie Môme

14 rue St Juste La Plaine St Denis

Métro Front Populaire

VENDREDI 11 MARS

19h Hommage à Ilan Halevi

Ilan Halevi (1943-2013), combattant infatigable de la cause palestinienne.

Né en France sous l’occupation, c’est dans la lutte qu’il est devenu palestinien, lui qui se revendiquait « à 100% juif et à 100% palestinien ».

Longtemps représentant de l’OLP auprès de l’Internationale socialiste, membre de la délégation palestinienne aux négociations de Madrid et Washington, il fut vice ministre des affaires étrangères de l’Autorité palestinienne et membre du Comité exécutif du Fatah.

Proposé par l’association Ilan Halévi et le Cedetim

Salle des expositions/ Salle des mariages

8 rue de la Banque Paris 2è Métro Bourse

19h45 (film à 20h30) Projection-Débat Capitaine Thomas Sankara de Christophe Cupelin

Ce documentaire captivant dépeint avec humour la révolution conduite par Thomas Sankara, ancien président du Burkina Faso.

De 1983 à 1987, Sankara se bat en faveur de l’indépendance politique du pays, de son désendettement, mais aussi de l’éducation des jeunes, de l’émancipation des femmes et de l’éradication de la corruption. Cette politique intransigeante et les frasques de ce jeune, beau et brillant dirigeant font trembler le monde des puissants et s’achèvent en 1987, année de son assassinat.

Depuis plus de 25 ans, Christophe Cupelin collecte inlassablement les archives écrites, sonores et audiovisuelles et réussit à travers un montage méticuleux à brosser un portrait exceptionnel de cette icône révolutionnaire. Accueil & buffet à 19h45

Projection 20h30

Ciné104

104 Avenue Jean Lolive Pantin

Métro Eglise de Pantin

Tarif 6 euros

20h30 Mad#47# mise en scène Mohamed Guellati Cie Gakokoé

Représentation suivie d’un débat avec Olivier Le Cour Grandmaison, politologue et historien spécialiste de l’histoire coloniale.

Professeur expatriée nommée à Antananarivo, Ambre est forcée de vivre aux cotés de Balthazar, gardien de la villa qu’elle occupe. Entre la femme blanche et l’homme noir, une arme… Mais Ambre est-elle vraiment blanche ? Et quelle est la nuance d’un homme de couleur ? Chacun porte comme un fardeau son histoire et l’Histoire dissimulée, ignorée ou niée. Mad#47# (pour Madagascar, 1947) revient sur l’un des terribles épisodes de l’histoire coloniale française : l’insurrection des indépendantistes malgaches du 29 mars 1947 réprimée par le massacre de dizaines de milliers d’habitants de l’île. Formant un couple malgré eux, Ambre et Balthazar vont régler leurs comptes, en menant une enquête à travers les mémoires coloniales et mettre à jour amnésies et non-dits qu’ils soient collectifs, familiaux ou intimes

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net

Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

19h Soirée de solidarité avec le Peuple Kurde

Peuple sans état

Projection débat Le point sur l’assassinat de Sakine, Rojbin et leyla

La situation aujourd’hui

MRAP

43 boulevard Magenta Paris 10è

M° Jacques Bonsergent ou Gare de l’Est

SAMEDI 12 MARS

10h-17h30 Les usages de l’histoire

Colloque organisé par le réseau Mémoire et Histoire, les cahiers de l’histoire & Sortir du Colonialisme

La Bellevilloise

21 rue Boyer Paris 20è Métro Ménilmontant

15h Dépossession culturelle et colonialisme : le cas de la Kanaky

Projections de Films (conflit et dernier congrès USTKE, film sur la tête d’Attai) en présence d’un syndicaliste de l’USTKE, suivies de débats.

Concert reggae Kaneka, Slam (JYB)

CNT

33 rue des Vignoles Paris 20è Métro Avron

19h La place des racisé-e-s dans les milieux militants.

Avec Saïd Bouamama et Omar Slaouti

Au Pavillon

54 rue Gabriel Péri

Métro Saint-Denis/Porte de Paris

20h30 Mad#47# mise en scène Mohamed Guellati Cie Gakokoé

Représentation suivie d’un débat avec Jean-Claude Rabeherifara, sociologue, enseignant-chercheur, spécialiste de l’histoire de Madagascar et Alain Ruscio, historien du colonialisme, chercheur indépendant.

Professeur expatriée nommée à Antananarivo, Ambre est forcée de vivre aux cotés de Balthazar, gardien de la villa qu’elle occupe. Entre la femme blanche et l’homme noir, une arme… Mais Ambre est-elle vraiment blanche ? Et quelle est la nuance d’un homme de couleur ? Chacun porte comme un fardeau son histoire et l’Histoire dissimulée, ignorée ou niée. Mad#47# (pour Madagascar, 1947) revient sur l’un des terribles épisodes de l’histoire coloniale française : l’insurrection des indépendantistes malgaches du 29 mars 1947 réprimée par le massacre de dizaines de milliers d’habitants de l’île. Formant un couple malgré eux, Ambre et Balthazar vont régler leurs comptes, en menant une enquête à travers les mémoires coloniales et mettre à jour amnésies et non-dits qu’ils soient collectifs, familiaux ou intimes

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

DIMANCHE 13 MARS

14h-18h Journée organisée par le CRAN et le Comité du Dix Mai (mémoire de l’esclavage)

Espace Jean Dame

17 rue Léopold Bellan Paris 2è

Métro Sentier

LUNDI 14 MARS

19h Projection débat autour de Square Métropole, documentaire de Estelle Fredet

Proposé par la revue Les Périphériques vous parlent

www.lesperipheriques.org

« Un kiosque à journaux au métro La Chapelle à Paris se transforme en petite tribune, où les conversations s’animent sous l’impulsion des kiosquiers, qui ont à coeur de relier leur engagement et leur métier. C’est le début du « Printemps arabe », les battements de l’ailleurs résonnent ici plus fort que dans d’autres quartiers. Des passants s’arrêtent pour délivrer un message, les habitants s’installent dans les squares, le quartier se met à vivre. »

SYNOPSIS

Un kiosque à la sortie du métro La Chapelle dans le 18è arrondissement de Paris : les deux kiosquiers, Denis et Hanane (une jeune femme d’origine marocaine), travaillent en tandem et affichent un franc-parler qui révèle leur humanité. De l’aube à la nuit dans le tumulte de la foule affairée et du métro aérien, les gestes du travail sont répétitifs. Progressivement des conversations avec des clients habitués s’animent, le kiosque devient une petite tribune révélant l’utopie révolutionnaire des kiosquiers militants. En contrepoint, la vie du quartier se dessine : des habitants lancent des adresses à la caméra, les deux squares situés de part et d’autre du kiosque sont peuplés de réfugiés de diverses nationalités en situation d’attente. Le contraste entre le travail et l’inactivité, le passage et l’immobilité, interroge la possibilité de l’action, au moment où les révolutions arabes révèlent qu’ailleurs des peuples essaient de se libérer.

Salle des expositions

8 rue de la Banque Paris 2è

Métro Bourse

19h Soirée contre l’islamophobie

organisée par la CGA (Coordination des Groupes Anarchistes)

Invité : Collectif Libertaires contre l’Islamophobie

CICP

21 ter rue Voltaire M° Rue des Boulets

20h30 La femme ce continent noir

mise en scène Marine Bachelot Cie Lumière d’août

À partir de la célèbre formule de Freud sur la sexualité féminine, le corps d’une femme et sa parole s’attachent à disséquer l’étonnante métaphore, posée par le regard d’un homme occidental, il y a un siècle à peine… Entre conférence, auto-fiction et performance, l’actrice joue à interroger les représentations mythifiées du corps de « l’Autre », le jeu des clichés, les subtiles mécaniques communes au racisme et au sexisme. Et tente de questionner le regard majoritaire occidental, le poids des héritages idéologiques dans nos vécus collectifs et intimes

Représentation suivie d’un débat avec l’association Décoloniser les Arts

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

MARDI 15 MARS

9h30-17h Colloque « Le rôle des puissances étrangères dans les événements de 1965 en Indonésie  »

1ère session

Présidence : Mathieu Guérin ? Anne Jollet ?

09 : 30 – 09 : 45 – ouverture.

09 : 45 – 10 : 15 – l’Indonésie la veille des évènements du septembre 1965 par le CASE, ?……

10 : 15 – 10 :45 — Relations Etats Unis – Indonésie 1960 – 1980 par Bradley Simpson, historien de L’Université de Connecticut, Etats Unis

10 : 45 – 11 : 00 – Pause café

11 : 00 – 11 : 30 – Le rôle du gouvernement de la RFA dans les événements 1965, par Frank Guetmouth, journaliste de la télévision berlinoise qui est en train de faire des recherches sur le rôle de Bundesnachrichtendienst (service secret allemand)

11 : 30 – 12 : 30 — questions/ réponses.

Pause déjeuner

2ème session

Présidence : Anett Keller ? Didier Monceaud ?

13 : 30 – 14 : 00 – Le rôle du gouvernement d’Autriche dans les massacres 1965 Par Simon Gorski, doctorant autrichien en Autriche ?

14 : 00 – 15 : 30 – Réflexions autour du rencontre Mao Ze Dong – Aidit Août 1965, par Alain ROUX Prof des Universités, et d’ INALCO et Ibarruri Aidit, DEA en Histoire et Civilisations.

15 : 30 – 15 : 45 – pause café

15 : 45 – 16 : 45 – questions/réponses.

16 : 45 – 17 : 00 – clôture.

*les titres du Colloque et des interventions sont provisoires) *chaque participant dispose de 30 mn de présentation

Colloque organisé par :

¨ Réseau Indonésie

¨ CASE (Centre Asie du Sud Est)

¨ Cahiers d’HISTOIRE, revue d’histoire critique

¨ Fondation Gabriel Péri

¨ Fondation Franz Fanon ?

EHESS

Amphithéâtre François-Furet

105 bd Raspail 75006 Paris

Métro Raspail

19h Projection débat autour de la situation du peuple tamoul

Organisé par La Maison du Tamil Eelam

CICP

21 ter rue Voltaire Paris 11è

Métro Rue des Boulets

20h30 La femme ce continent noir

mise en scène Marine Bachelot Cie Lumière d’août

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

Représentation suivie d’un débat avec des membres de l’association Décoloniser les arts.

MERCREDI 16 MARS

19h Avancées révolutionnaires et blocages réactionnaires dans les Amériques CELAC, ALBA,processus de coopération internationale face à la mondialisation, positions sur les questions énergétiques et environnementales pré et post COP 21

El otro correo

Salle des mariages

8 rue de la Banque Paris 2è

Métro Bourse

20h Le dragon de Guyane de Philippe Rostan, en présence du réalisateur

https://www.youtube.com/watch?v=oYd…

Déportation coloniale sous Giscard. Dans les années 1970, les Hmong sont contraints de quitter le Laos ; emmenés par deux missionnaires catholiques, une poignée trouve asile en Guyane.

Cinéma La Clef

34 Rue Daubenton Paris 5è

Métro Daubenton

Tarif 6,50 euros

19h Vietnam, Algérie, guerres coloniales, quels enseignements ? En présence d’Alain Ruscio, historien spécialiste de la décolonisation

Débat organisé par le Comité de Montreuil/Seine-Saint-Denis de l’Association d’Amitiés Franco-Vietnamienne

Le 2 septembre 1945, le Vietnam déclarait son indépendance dont il fêta les 70 ans l’an dernier. Il n’obtiendra cette indépendance réelle qu’après 30 années de luttes : celles-ci furent emblématiques pour de nombreux autres peuples, traçant la voie vers un processus de décolonisation de très nombreux autres peuples, comme – par exemple – le peuple algérien. En présence d’Alain Ruscio, historien spécialiste de la décolonisation et d’autres grands témoins de cette période

Centre Jean Lurçat

5 place du Marché 93100 Montreuil

Métro Croix de Chavaux

JEUDI 17 MARS

19h Projection-débat 10949 Femmes de Nassima Guessoum, en présence de la réalisatrice

Synopsis :

A Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la Révolution algérienne, me raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante. Charmante, ironique et enjouée, elle me fait connaître d’autres combattantes, Baya et Nelly. A travers ses récits, l’Histoire se reconstitue à la manière d’une grand-mère qui parlerait à sa petite-fille. Chaque année, je lui rends visite. Ce film donne à voir cette transmission de la première à la troisième génération.

année de réalisation : 2014

Lien vers la bande annonce ici :

https://www.youtube.com/watch?v=sLi...

Espace Jean Dame

17 rue Léopold Bellan

Paris 2è Métro Sentier

19h Espaces libérés : l’anticolonialisme en pratique, du Michoacan (Mexique) à Montreuil »

Projection du film Cheràn K’eri – Débat, présentation de la cantine participative – Repas auto-géré

Au Tardigrade

39 rue de la solidarité Montreuil

Métro Croix de Chavaux

20h30 La guerre de mon père création théâtrale

La guerre d’Algérie hante nos consciences. Pensée comme un mal nécessaire pour certains, comme un gâchis par d’autres, elle est avant tout l’expression d’un peuple en lutte pour son indépendance. De nombreux jeunes Français furent appelés au nom « du maintien de l’ordre et de la pacification » à participer à une guerre, longtemps occultée. Comme parler d’une chose qu’on ne peut nommer ? Sur la base d’interviews, La guerre de mon père retrace le parcours d’un homme de 45 ans qui enquête sur le silence de son père, parti faire son service militaire pendant les « évènements d’Algérie »

Compagnie Mabel Octobre

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

Représentation suivie d’un débat avec Gilles Manceron, historien, spécialiste de l’histoire coloniale de la France.

VENDREDI 18 MARS

19h Soirée BDS (campagne citoyenne et non-violente contre l’apartheid israélien, les discriminations, l’occupation, la colonisation de la Palestine)

Espace Jean Dame 17 rue Léopold Bellan

Paris 2è

Métro Sentier

15h et 20h30 La guerre de mon père

La guerre d’Algérie hante nos consciences. Pensée comme un mal nécessaire pour certains, comme un gâchis par d’autres, elle est avant tout l’expression d’un peuple en lutte pour son indépendance. De nombreux jeunes Français furent appelés au nom « du maintien de l’ordre et de la pacification » à participer à une guerre, longtemps occultée. Comme parler d’une chose qu’on ne peut nommer ? Sur la base d’interviews, La guerre de mon père retrace le parcours d’un homme de 45 ans qui enquête sur le silence de son père, parti faire son service militaire pendant les « évènements d’Algérie »

Compagnie Mabel Octobre

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/

190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

Tarif 15 euros/tarif réduit 10 euros

Représentation de 15h suivie d’un débat avec Rahim Rezigat, président de l’Association pour la promotion des cultures et du voyages, rescapé du massacre du 17 octobre 1961.

Représentation de 20h30 suivie d’un débat avec l’équipe artistique.

18h La Nuit porte caleçon de Hakim Bah Cie Paupières mobiles

À l’heure où sa ville s’apprête à accueillir la coupe du monde de football, la vie de Gaspard vire au tragique. Tout commence lorsqu’il est témoin du suicide d’un vendeur ambulant pris dans une opération de ratissage. Tandis que Gaspard est pris dans une suite d’événements et de révélations inattendues sur ses propres origines, les autorités en font un coupable idéal pour calmer la population qui réclame justice après la mort du vendeur ambulant. Il ne faudrait pas entacher l’image du pays avant l’événement sportif..

entrée libre jauge limitée à 20 personnes – sur réservation uniquement

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net

Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/ 190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

19h Enjeux et perspectives au Proche Orient

ACCA et El Otro Correo

regards croisés sur la situation actuelle des progressistes libanais, kurdes, palestiniens et israéliens

Maison de la Vie Associative

28 rue Victor Hugo Malakoff

SAMEDI 19 MARS

19h Meeting de la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

CICP

21 ter rue Voltaire Paris 11è

Métro Rue des Boulets

19h Soirée indonésienne

Conférence sur le thème de l’acculturation et ses effets délétères,animée par une ethno-musicologue Kati Basset, spécialiste de la musique indonésienne.

Spectacle de danses balinaises et d’autre ethnies d’Indonésie proposées par l’Association « Sekar Jagat Indonesia ».

Espace Valenciennes

2 rue de Valenciennes 75010

Métro Gare du Nord

19h30 La question des origines chez des femmes métisses. Ambivalence et fluidité identitaire

Au Pavillon

54 rue Gabriel Péri

Métro Saint-Denis/Porte de Paris

18h La Nuit porte caleçon

de Hakim Bah Cie Paupières mobiles

À l’heure où sa ville s’apprête à accueillir la coupe du monde de football, la vie de Gaspard vire au tragique. Tout commence lorsqu’il est témoin du suicide d’un vendeur ambulant pris dans une opération de ratissage. Tandis que Gaspard est pris dans une suite d’événements et de révélations inattendues sur ses propres origines, les autorités en font un coupable idéal pour calmer la population qui réclame justice après la mort du vendeur ambulant. Il ne faudrait pas entacher l’image du pays avant l’événement sportif..

entrée libre jauge limitée à 20 personnes – sur réservation uniquement

Confluences Lieu d’engagement artistique www.confluences.net

Réservations indispensables au 01 40 24 16 46 ou par mail à resa@confluences.net

Festival Péril(s) http://confluences.jimdo.com/ 190 boulevard de Charonne Paris 20è

Métro Philippe Auguste

DIMANCHE 20 MARS

14h Décolonisons !

Les dernières colonies françaises

Projection, débats, animation musicale, stands, buffet kanak

La pensée de Fanon, outil d’émancipation pour les dernières colonies françaises

Projection de Concerning Violence film de Göran Hugo Olsson, inspiré des Damnés de la terre de Frantz Fanon

Le film, introduit par Gayatri Chakravorty Spivak, philosophe et théoricienne de la conscience post coloniale, est une tentative pour comprendre la profonde hypocrisie qui se trouve au centre des valeurs occidentales et qui sous-tend l’ordre mondial actuel.

Les extraits des Damnés de la terre sont récités par Lauryn Hill, artiste engagée.

https://www.youtube.com/watch?v=hGl...

En présence de Mireille Fanon-Mendès-France et Bernard Dréano

CICP

21 ter rue Voltaire Paris 11è

Métro Rue des Boulets

LUNDI 21 MARS

20h30 Festival Ciné Palestine

Projection Les 18 fugitives

Documentaire, dir. Amer Shomali et Paul Cowan

1987. Une ferme coopérative, des activistes et dix-huit vaches face à l’armée israélienne, la plus puissante du Moyen-Orient. Un documentaire d’animation qui raconte, avec humour, l’histoire d’un mouvement palestinien de désobéissance civile pendant la première Intifada.

Dans certains coins du monde, il n’y a rien de plus anodin que de posséder une ou plusieurs vaches. Dans d’autres, les implications sont bien différentes. En 1987, dans le petit village de Beit Sahour, par exemple, avoir des vaches a pu signifier, pour les occupés palestiniens, avoir la mainmise sur leurs propres moyens de subsistance, ne plus dépendre de la production israélienne pour fonctionner. C’est cette histoire de résistance pacifique organisée de l’intérieur, et qui mènera à une autre forme de désobéissance civile – la grève des impôts – durant la première Intifada, qu’évoque l’intelligent Les 18 fugitives. En mêlant avec beaucoup d’ingéniosité et de tendresse souvenirs, archives et animation, Paul Cowan et Amer Shomali reviennent sur cette histoire aussi fondatrice qu’extraordinaire

Cinéma Le Méliès

12 Place Jean Jaurès, 93100 Montreuil

Métro Mairie de Montreuil

Tarif 6 euros

19h Poétiques de la résistance

Maison de la poésie

157 rue Saint Martin Paris 3è

Métro Rambuteau

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